Na peugada de ... Sade
Por entre as ruínas do seu burgo em Lacoste, e arredores, desde o miradouro, imitando Rampling, em «Swiming Pool», ou por entre o Luberon e Vaucluse, talvez dê para encontrar Justine, ou alguma das outras, antes de serem vítimas de qualquer perversidade.
«Le marquis et son valet Latour sont arrivés sur le Vieux-Port le 27 juin 1772 au matin, venant du château de Lacoste. Que vient faire Sade à Marseille ? Chercher de l'argent, dira-t-il. Mais ce sont des filles que Latour, en bon valet de comédie, va aussitôt chercher. Il ramène Marianne, Mariannette et Mariette, qui, malgré leurs prénoms, ne sont pas des enfants de Marie. Il les a trouvées dans un bordel de la rue Saint-Ferréol-le-Vieux. La fête commence.
Donatien Alphonse François, marquis de Sade, fixe les places, indique les mouvements, comme s'il dirigeait une répétition. Il fait allonger Latour et Marianne sur le lit. Il fouette la malheureuse tout en «manualisant» son valet, comme on disait à l'époque. Il écrit la pièce en même temps qu'il la joue. Le marquis est un homme de théâtre autant qu'un libertin. Il a même créé le premier festival théâtral dans son château de Lacoste. Il annonce Vilar et Avignon.
La flagellation est alors très en vogue chez les gens de plaisir. L'inspecteur de police Marais, qui suivra Sade comme son ombre pendant des années, note dans un rapport qu'on trouve force poignées de verges dans les petites maisons où on se fait étriller de bonnes façons. Le siècle des Lumières est aussi le siècle des lanières. (...)» (François Caviglioli, Le Nouvel Observateur)
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